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Quand la drogue n'est plus un jeu |
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SOURCE PHOTOGRAPHIE
L'Ecstasy est très souvent consommée lors de soirées de danse "RAVE". Lors de ces "RAVES", les pharmacologiques du NMNM tels que l'euphorie et une augmentation de la sensibilité proprioceptive incitent les utilisateurs à danser pendant des périodes prolongées, ignorant les signaux de détresse de leur organisme tels que: déshydratation, crampes musculaires, étourdissements, épuisement et surmenage. Présentation Son
apparence physique ressemble à de l'aspirine, mais sur lequel
n'apparaît aucun nom de compagnie, donc elle
est plus facilement dissimulable, ce qui facilite les faussaires.
L'ecstasy est très souvent coupée avec tout un tas
d'autres produits plus ou moins dangereux (antidépresseur, caféine,
morphine, sédatifs, hormones...)
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Normalement absorbée par voie orale. |
Catégorie des perturbateurs |
À peu près
1/2 heure après l'absorption commence la "weird period" (période
bizarre), qui que quelques minutes (impression de flottement, parfois légère
inquiétude);
Puis s'installe un sentiment de bonheur, de bien-être physique et mental. La MDMA suscite un collectif, une profonde envie de partager. La durée des effets est valable (de4 à 8 heures) et dépend de l'engouement et du contexte. |
Les effets sont
semblables à ceux produits par LSD et le sentiment de relaxation
semblable à celui du cannabis.
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Non documenté ou données insuffisantes. |
Nous n'avons pas trouvé de documentations pertinentes, à savoir si il y a une dépendance psychique ou physique provoquée par l'utilisation de l'Ecstasy. |
Peut provoquer la mort. |
Non documenté ou données insuffisantes. |
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Ecstasy
Le méthylenedioxyméthamphétamine ou MDMA. L'ecstasy n'est pas une smart drug (ou nootrope), comme l'arcalion, le piracetam ou l'hydergine, pour ne citer que les plus courantes; ni une designer drug (dope synthétisée en changeant la structuremoléculaire d'une autre drogue). À fortes doses, la drogue peut causer des hallucinations, mais ce n'est pas un hallucinogène comme tel. Elle est plutôt décrite comme un empathogène (qui génère l'empathie). Les sens de l'usager semblent plus réceptifs aux stimuli, ce qui facilite la communication avec autrui. Parmi les effets secondaires de cette dope, notons la difficulté d'atteindre l'orgasme, ce qui est paradoxal dans ce que plusieurs ont appelé la love drug. (parJean-Hughes Roy) SOURCE:
Infos-Parents
PUBLICATION : EXTRAIT-RÉSUMÉ |
L'Ecstasy est donc la drogue
actuellement à la mode. Cependant, les médecins et
autres intervenants de la santé doivent se préparer à
rencontrer des utilisateurs de drogues de toutes sortes parfois banales
mais aussi souvent très dangereuses. En effet, l'accès
de plus en plus facile au réseau Internet permet à toute
personne qui le désire, de trouver informations sur l'utilisation
récréative de plusieurs et produits domestiques courants.
Les documents retrouvés ont souvent un contenu pseudo-scientifique
trompeur et peuvent induire en erreur des personnes dont les connaissances
et le sens critique sont insuffisants.
La promotion de l'usage des
drogues par l'intermédiaire de l'autoroute électronique peut
donc représenter un danger pour les jeunes et pour toutes les personnes
instables ou influençables. Il faut donc être aux aguets
et tâcher de dissuader les personnes concernées d'essayer
toutes ces substances dont les effets ne sont que mirages et qui constituent
autant de nouvelles formes de toxicomanie.
(par Lyse Lefebvre-
Pharmacienne,)
SOURCE : Centre
de Toxicologie du Québec
PUBLICATION : TEXTE INTÉGRAL |
L'ecstasy n'est pas une
drogue mortelle en soi. Les décès liés à l'ecstasy
sont heureusement une exception; le contexte de la consommation est lui
aussi en cause. Cependant, la consommation d'ecstasy n'est pas à
banaliser !
Dans certains cas, la consommation d'ecstasy peut provoquer des états dépressifs et d'autres problèmes psychiques; à hautes doses, des dommages irréversibles au peuvent apparaître. Dans les soirées techno, lieux dans lesquels l'ecstasy est souvent consommé, il y a une risques pour la santé. L'ecstasy coupe les signaux d'alarmeémis par le corps; on ne ressent plus la fatigue, on surestime sesforces: coups de chaleur et évanouissement dès lors possibles. SOURCE : Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies Lausanne, VD,Suisse PUBLICATION : EXTRAIT-RÉSUMÉ |
HISTORIQUE
Bien que breveté
en 1914 par E.Merck Cie comme anorexigène, le 3,4-méthylène
dioxyméthamphétamine est demeuré virtuellement oublié
jusqu'au début des années 70. Outre des effets stimulants
modérés, il produit une sensation d'euphorie et d'altruisme
et bien qu'il peut augmenter la perception, son potentiel hallucinogène
est faible. Ces propriétés ont incité certains psychiatres
des années 70 à explorer son potentiel psychothérapeutique
afin d'aider leurs patients dans des domaines aussi divers que les thérapies
matrimoniales, le traitement de l'alcoolisme et l'augmentation des perceptions
chez la personne âgée.
Toutes ces avenues se sont avérées inefficaces et le produit fut banni dans de nombreux pays comme médicament n'ayant aucune indication thérapeutique. En raison du potentiel d'abus du NMMA, un marché illicite lucratif s'est créé et l'usage récréatif de l'Ecstasy n'a pas cessé de croître depuis quelques années. |
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