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Quand la drogue n'est plus un jeu

L'HÉROÏNE
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L’héroïne se présente sous trois formes : Poudre blanche, poudre brune ou sous une forme solide noire, visqueuse et goudronnée.

Selon mes recherches, il existe deux principales sortes d'héroïne;

L'héroïne 4, qui est celle préférée des héroïnomanes, elle se distingue par sa couleur blanche, obtenue grâce à un raffinage élevé de la morphine.

L'héroïne 3, communément appelé «Brown Sugar», elle est habituellement utilisée comme drogue pour fumer .

Mode d'utilisation
L'héroïne se prise, se fume, mais surtout s'injecte par voie sous-cutanée ou intraveineuse, cette dernière méthode étant la plus courante.

Par voie sous-cutanée ou intraveineuse : Elle est préparé et mélangé avec une partie d’eau, par la suite elle est chauffé pour faire fondre l’héroïne et la rendre soluble dans l’eau, par la suite elle est introduite dans la seringue et injectée.

Classification
Catégorie des dépresseurs.
Temps de réaction
Par voie sous-cutanée ou intraveineuse : L'effet dominant est le flash l'injection entraîne immédiatement un orgasme généralisé dont l'intensité dépasserait celui de l'orgasme sexuel.

Par voie orale : Les effets se font sentir de façon plus graduelle.

Les effets durent de 3 à 6 heures.

Les effets
Après l'injection d'un opiacé, l'utilisateur éprouve une intense sensation de bien-être, suivie d'un état de gratification ou la faim.
  • Indifférence à la douleur;
  • Les pulsions sexuelles sont absentes;
  • Sensation de chaleur et de lourdeur;
  • Humeur changeante;
  • État de stupeur.
La dose requise pour produire cet effet peut entraîner une certaine agitation, des nausées et des vomissements

Effets secondaires (long termes)

  • Dépendance psychologique très forte;
  • Contraction des pupilles;
  • Sécheresse de la bouche;
  • Transpiration abondante;
  • Ralentissement de la respiration;
  • Besoin d’uriner fréquemment;
  • Grave constipation;
  • Démangeaisons cutanées.
  • Chez les femmes irrégularités menstruelles.
Effets secondaires

 

Lors de la grossesse
Chez environ la moitié des femmes dépendantes des opiacés, on observe pendant la grossesse et à l'accouchement des complications telles que : avortement spontané, présentation du siège, césarienne, anémie, maladie cardiaque, diabète, pneumonie, hépatite et prématurité.

Les nouveau-nés de mère accoutumée aux opiacés sont plus petits que la moyenne et héritent souvent de leur mère des infections liées à l'utilisation d'opiacés comme le VIH, ainsi que de l'assuétude. Le sevrage peut être cause de mortinaissance.

Les nouveau-nés peuvent présenter des symptômes de sevrage, attribuables à l'addiction de la mère.

Tolérance et dépendance
Sur le plan psychologique, le sujet est entraîné dans une délinquance spécifique liée à la nécessité de se procurer le produit, il s'aliène alors dans un rétrécissement de son champ vital centré sur la recherche et l'absorption de la drogue.

Dépendance physique : Très forte
Dépendance psychologique : Très forte

La tolérance s'acquiert rapidement, nécessitant une augmentation des doses pour ressentir toujours les mêmes effets.

La jouissance ressentie emmène à la répétition des prises. Les doses doivent être augmentées pour obtenir le même effet. Au bout d'un temps plus ou moins long, le plaisir s'émousse et le manque occupe le devant de la scène.

Le sujet répétera la prise de drogue pour ne pas souffrir, pour obtenir un état de "normalité". La drogue fonctionne alors comme antalgique et antidépresseur.

Overdose
Contrairement à l'idée généralement reçue, le surdosage ou overdose n'est pas le fait d'une dose trop importante d'héroïne, mais le fait d'une dose trop concentrée d'héroïne en pureté. Ce surdosage peut être accidentel, et cela dans la majeure partie des cas, mais également volontaire à but suicidaire si l'héroïnomane est en phase dépressive intense.

Les dangers physiologiques sont dominés par le surdosage : L'usage de la voie veineuse en l'absence d'asepsie se solde par la fréquence des abcès aux points d'injection avec risque de septicémie et par un nombre important d'hépatites virales.

Les pupilles se contractent pour n'être plus que des petits points, la peau est froide, humide, bleuâtre, l'overdose entraîne des comas de différents stades. La respiration ralentit jusqu'à un arrêt complet, pouvant occasionner la mort ou la mort brutale.

Sevrage
Principaux symptômes de sevrage :
  • Profonde anxiété, insomnie, sueurs abondantes, spasmes musculaires, frissons, grelottements et tremblements.

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  • Ils peuvent apparaître dans les quatre ou cinq heures suivant la dernière dose et durent habituellement de sept à dix jours.

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  • Les symptômes aigus sont à leur plus fort dans les 36 à 72 heures du sevrage et prennent habituellement fin entre le 7e et le 10e jour.
Il faut environ 6 mois au moins avant que les symptômes de sevrage ne disparaissent complètement.
MISE EN GARDE
La consommation d'héroïne est particulièrement risquée, étant donné que
l'utilisateur ne peut évaluer la pureté et les éléments contenus dans la dose. 
Il peut être très dangereux de mélanger l'alcool à l'héroïne. 

HISTORIQUE
 
1843 - Introduction de l´aiguille hypodermique.

En 1850, les composants actifs la codéine et la morphine ont été isolé de la fleur de pavot.

1874 - Découverte de l’héroïne par le chercheur allemand DRESER. Ce produit obtenu par acétylation du chlorydrate de morphine est utilisé pour guérir les morphinomanes, cette substance est tellement extraordinaire qu'on l'appellera "Héroïne".

1898 - La production commerciale du nouveau médicament contre la douleur.
Selon le chercheur Dreser, l’héroïne était une substance dépourvue de propriété d'accoutumance, d'une manipulation très aisée et, par-dessus tout, la seule capable de guérir rapidement les morphinomanes".

Pourtant, la réputation de ce produit fut immédiate et son action sur les voies respiratoires était telle que l'on a cru très vite avoir définitivement vaincu la tuberculose. De plus, on l'a utilisé pour soigner de nombreuses affections dyspénéisantes, tel l'asthme, et pour traiter les insomnies.

Tandis qu'il recevait l'acceptation répandue de la profession médicale, les médecins restaient ignorants de son potentiel pour la dépendance.

Très vite on à limiter son usage thérapeutique car il était évident qu’elle avait un haut taux de dépendance. En France, de nombreux médecins en soulignèrent les dangers. Malgré tout, dans l’ignorance de son haut pouvoir de dépendance des médecins continuaient à prescrire ce produit.

États-Unis, avec la mise en vigueur du Harrison Narcotic et de la loi sur les stupéfiants au Canada.

1925 - Les États-Unis d’Amérique interdisaient la fabrication, le trafic et la consommation d'héroïne.

1931 - Plusieurs pays suivirent cette exemple avec la signature de la convention sur les stupéfiants.

C'est alors qu'apparurent les grandes filières internationales de trafic, le trafic de la matière première de base, fabrication illicite dans des officines clandestines et exportation ou revente au niveau national ou local du produit fini.

En 1968, aux États-Unis, on estimait à 68 000 le nombre d'héroïnomanes.

En 1971, 3 ans plus tard aux États-Unis, on pensait que le nombre était passé à 300 000 héroïnomanes.

Dans le début des années 70. Le travail acharné de nombreux policiers français ou étrangers, et une collaboration très étroite avec la DRUG ENFORCEMENT ADMINISTRATION (DEA) des États-Unis permettaient de démanteler ces fameux réseaux. L'héroïne la plus pure du monde, "la marseillaise", disparaissait alors du marché clandestin.

Dès la fin de l'année 1974, le premier "passeur" chinois était interpellé à l'aéroport de Paris, porteur de quelques kilogrammes d'une autre qualité d'héroïne, l'héroïne no 3 ou "BROWN SUGAR". La filière asiatique était née. Elle n'a cessé de croître depuis des années, malgré des coups de filets remarquables réalisés tant en France qu'en Asie, qu'aux Pays-Bas et en Allemagne.

Cette filière chinoise est arrivée à ce moment-là presque seule sur le marché laissé libre par la French Connection disparue.

Historique médicale

Dérivée de la morphine. Utilisée pour désintoxiquer les morphinomanes au début du siècle, on s'est rendu compte qu'elle avait un pouvoir toxicomanogène encore plus grand. Analgésique efficace, mais son utilisation médicale est très restreinte au Canada à cause de l'abus très courant qui en est fait de cette drogue.

Saviez-vous?
  • De nos jours, à cause de son prix élevé (250.00$ cdn / gramme) on retrouve pratiquement jamais cette drogue entre les mains des adolescents.
  • L’héroïne est considéré comme la drogue la plus puissante et la plus addictive, elle entraîne une dépendance physique et psychologique très grande.
  • L'héroïne sortant des laboratoires est pure à 90% . Quand elle sera injectée dans les veines de l'héroïnomane elle aura un degré de pureté de 4 ou 5% maximum.
  • Pendant de nombreuses années, la France a eu le triste privilège de posséder les meilleurs "chimistes" qui pouvaient fabriquer une héroïne excessivement pure titrant jusqu'à 90 % de pureté. Ces chimistes faisaient alors partie de ces réseaux français de trafiquants internationaux qu'on appelait la filière française ou "FRENCH CONNECTION".
  • Les principaux producteurs sont : Le Pakistan, Afghanistan, Iran, Birmanie, Laos et laThaïlande.
  • La Grande Bretagne, la Suisse, l'Allemagne, la Hollande, la Belgique et l'Australie des programmes d'héroïne contrôlée.

  • Le Danemark pense se doter elle aussi de se type de programme.
  • Les principaux consommateurs sont répandu dans la plupart des pays développés surtout aux USA, le Canada, l'Australie, la Grande-Bretagne et l'Europe.

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