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Quand la drogue n'est plus un jeu |
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SOURCE PHOTOGRAPHIE
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Selon mes recherches, il existe deux principales sortes d'héroïne; L'héroïne 4, qui est celle préférée des héroïnomanes, elle se distingue par sa couleur blanche, obtenue grâce à un raffinage élevé de la morphine. L'héroïne 3, communément appelé «Brown Sugar», elle est habituellement utilisée comme drogue pour fumer . |
L'héroïne se
prise, se fume, mais surtout s'injecte par voie sous-cutanée ou
intraveineuse, cette dernière méthode étant la plus
courante.
Par voie sous-cutanée ou intraveineuse : Elle est préparé et mélangé avec une partie d’eau, par la suite elle est chauffé pour faire fondre l’héroïne et la rendre soluble dans l’eau, par la suite elle est introduite dans la seringue et injectée. |
Catégorie des dépresseurs. |
Par voie sous-cutanée
ou intraveineuse : L'effet dominant est le flash l'injection entraîne
immédiatement un orgasme généralisé dont l'intensité
dépasserait celui de l'orgasme sexuel.
Par voie orale : Les effets se font sentir de façon plus graduelle. Les effets durent de 3 à 6 heures. |
Après
l'injection d'un opiacé, l'utilisateur éprouve une intense
sensation de bien-être, suivie d'un état de gratification
ou la faim.
Effets secondaires (long termes)
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Chez environ la moitié
des femmes dépendantes des opiacés, on observe pendant la
grossesse et à l'accouchement des complications telles que : avortement
spontané, présentation du siège, césarienne,
anémie, maladie cardiaque, diabète, pneumonie, hépatite
et prématurité.
Les nouveau-nés de mère accoutumée aux opiacés sont plus petits que la moyenne et héritent souvent de leur mère des infections liées à l'utilisation d'opiacés comme le VIH, ainsi que de l'assuétude. Le sevrage peut être cause de mortinaissance. Les nouveau-nés peuvent présenter des symptômes de sevrage, attribuables à l'addiction de la mère. |
Sur le plan psychologique,
le sujet est entraîné dans une délinquance spécifique
liée à la nécessité de se procurer le produit,
il s'aliène alors dans un rétrécissement de son champ
vital centré sur la recherche et l'absorption de la drogue.
Dépendance
physique : Très forte
La tolérance s'acquiert rapidement, nécessitant une augmentation des doses pour ressentir toujours les mêmes effets. La jouissance ressentie emmène à la répétition des prises. Les doses doivent être augmentées pour obtenir le même effet. Au bout d'un temps plus ou moins long, le plaisir s'émousse et le manque occupe le devant de la scène. Le sujet répétera la prise de drogue pour ne pas souffrir, pour obtenir un état de "normalité". La drogue fonctionne alors comme antalgique et antidépresseur. |
Contrairement à l'idée
généralement reçue, le surdosage ou overdose n'est
pas le fait d'une dose trop importante d'héroïne, mais le fait
d'une dose trop concentrée d'héroïne en pureté.
Ce surdosage peut être accidentel, et cela dans la majeure partie
des cas, mais également volontaire à but suicidaire si l'héroïnomane
est en phase dépressive intense.
Les dangers physiologiques sont dominés par le surdosage : L'usage de la voie veineuse en l'absence d'asepsie se solde par la fréquence des abcès aux points d'injection avec risque de septicémie et par un nombre important d'hépatites virales. Les pupilles se contractent pour n'être plus que des petits points, la peau est froide, humide, bleuâtre, l'overdose entraîne des comas de différents stades. La respiration ralentit jusqu'à un arrêt complet, pouvant occasionner la mort ou la mort brutale. |
Principaux symptômes
de sevrage :
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l'utilisateur ne peut évaluer la pureté et les éléments contenus dans la dose. Il peut être très dangereux de mélanger l'alcool à l'héroïne. |
HISTORIQUE
1843 - Introduction de l´aiguille
hypodermique.
En 1850, les composants actifs la codéine et la morphine ont été isolé de la fleur de pavot. 1874 - Découverte de l’héroïne par le chercheur allemand DRESER. Ce produit obtenu par acétylation du chlorydrate de morphine est utilisé pour guérir les morphinomanes, cette substance est tellement extraordinaire qu'on l'appellera "Héroïne". 1898 - La production commerciale
du nouveau médicament contre la douleur.
Pourtant, la réputation de ce produit fut immédiate et son action sur les voies respiratoires était telle que l'on a cru très vite avoir définitivement vaincu la tuberculose. De plus, on l'a utilisé pour soigner de nombreuses affections dyspénéisantes, tel l'asthme, et pour traiter les insomnies. Tandis qu'il recevait l'acceptation répandue de la profession médicale, les médecins restaient ignorants de son potentiel pour la dépendance. Très vite on à limiter son usage thérapeutique car il était évident qu’elle avait un haut taux de dépendance. En France, de nombreux médecins en soulignèrent les dangers. Malgré tout, dans l’ignorance de son haut pouvoir de dépendance des médecins continuaient à prescrire ce produit. États-Unis, avec la mise en vigueur du Harrison Narcotic et de la loi sur les stupéfiants au Canada. 1925 - Les États-Unis d’Amérique interdisaient la fabrication, le trafic et la consommation d'héroïne. 1931 - Plusieurs pays suivirent cette exemple avec la signature de la convention sur les stupéfiants. C'est alors qu'apparurent les grandes filières internationales de trafic, le trafic de la matière première de base, fabrication illicite dans des officines clandestines et exportation ou revente au niveau national ou local du produit fini. En 1968, aux États-Unis, on estimait à 68 000 le nombre d'héroïnomanes. En 1971, 3 ans plus tard aux États-Unis, on pensait que le nombre était passé à 300 000 héroïnomanes. Dans le début des années 70. Le travail acharné de nombreux policiers français ou étrangers, et une collaboration très étroite avec la DRUG ENFORCEMENT ADMINISTRATION (DEA) des États-Unis permettaient de démanteler ces fameux réseaux. L'héroïne la plus pure du monde, "la marseillaise", disparaissait alors du marché clandestin. Dès la fin de l'année 1974, le premier "passeur" chinois était interpellé à l'aéroport de Paris, porteur de quelques kilogrammes d'une autre qualité d'héroïne, l'héroïne no 3 ou "BROWN SUGAR". La filière asiatique était née. Elle n'a cessé de croître depuis des années, malgré des coups de filets remarquables réalisés tant en France qu'en Asie, qu'aux Pays-Bas et en Allemagne. Cette filière chinoise est arrivée à ce moment-là presque seule sur le marché laissé libre par la French Connection disparue. Historique médicale Dérivée de la morphine. Utilisée pour désintoxiquer les morphinomanes au début du siècle, on s'est rendu compte qu'elle avait un pouvoir toxicomanogène encore plus grand. Analgésique efficace, mais son utilisation médicale est très restreinte au Canada à cause de l'abus très courant qui en est fait de cette drogue. |
Le Danemark pense se doter elle aussi de se type de programme. |
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