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Quand la drogue n'est plus un jeu |
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SOURCE PHOTOGRAPHIE
fsus.fsu.edu/general/ mninter.net/~publish/photo
Dans l’esprit populaire, nous pensons qu’en utilisant la méthadone nous remplaçons une drogue pour une autre. Je me suis aperçu que pour comprendre les vertus ou les bienfaits de la méthadone, il faut comprendre le fonctionnement et les conséquences de l’héroïne sur le toxicomane. L’héroïne amène les toxicomanes dans un état second qui devient avec le temps permanent. L’héroïnomane perd tout intérêt et manifeste aucune sensibilité physique ou émotive envers son environnement, ce qui rend les interventions envers cette clientèle encore plus difficile car le contact avec la réalité est presque inexistant. L’héroïne est une drogue très puissante qui entraîne une forte dépendance physique et psychologique. À première vue la méthadone est contestée dans son application. Il faut savoir qu’il y a deux objectifs possibles pour le traitement à la méthadone; La première est la maintenance et stabilisation de l’état du toxicomane. Elle comporte de nombreux avantages thérapeutiques dont celui d'annuler à la fois les effets de sevrage et la grande euphorie (rush) qui accompagne la prise d'héroïne chez les personnes dépendantes. Elle a aussi pour effet de changer les habitudes de consommation du toxicomane et de diminuer les risques d’infections suite aux injections intraveineuses. La deuxième application est prévue en deux étapes, la première stabilisation du patient et par la suite, l’élaboration d’un programme graduel de sevrage sur une durée de plusieurs mois ou années. Quand le traitement est associé à un suivi médical, psychologique et social, la réintégration sociale et un retour sur le marché du travail et dans la collectivité, est possible. Malheureusement, cette deuxième application demande un suivi médical ainsi que psychologique. Par le manque de ressource financière et de personnes qualifiées pour mettre sur pied des programmes efficaces de réinsertion, cette alternative est présentement vouée à l’échec dans le domaine public, mais probablement réalisable en clinique ou institution privée. Grâce à un minimum
d’investissement des ressources existantes, la première application
est la plus populaire et elle est probablement, la grande responsable de
la mauvaise réputation du produit.
Références utilisées: Un
merci bien spécial au :
http://www.ofdt.fr/thesauru/methadon.html
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Elle est administrée
par voie orale.
Les doses habituelles varient de 40 à 120 mg par jour, selon l'ancienneté et l'importance de l'intoxication. |
Catégorie des dépresseurs. |
Non documenté ou
données insuffisantes.
Selon la dose prescrite, son action est de 4 à 6 heures lors de la première prise et d'environ 12 heures après quelques jours de traitements répétés. Par la suite, son action peut en principe durer de 18 à 24 heures permettant ainsi une prise par jour. |
Non
documenté ou données insuffisantes.
La méthadone bloque les effets des opiacés. C'est-à-dire que, même si le sujet s'injecte de fortes doses d'héroïne, il ne ressent plus aucun plaisir. |
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Non documenté ou données insuffisantes. |
Dépendance
physique : Modérée
Dépendance psychologique : Forte La tolérance à la méthadone est très faible, une fois que la dose est stabilisé, le dosage reste identique et n'a plus besoin d’être augmenté. Par contre, elle provoque une très forte dépendance. |
Comme elle provoque une forte dépendance, il y a un risque de surdosage. |
La méthadone est
prescrite soit avec l'objectif d'une maintenance ou dans une perspective
de sevrage.
Une diminution progressive de la dose intervient après plusieurs années de traitement. |
HISTORIQUE
La méthadone a été
élaborée par les allemands et mise au point pendant la Deuxième
Guerre mondiale pour pallier la pénurie de morphine, principalement
utilisée pour calmer la douleur des blessés.
Dans les années 60, on l'utilise comme produit de substitution pour le traitement des héroïnomanes. La méthadone évite les inconvénients psychologiques du sevrage traditionnel. Depuis le milieu des années 90 les cliniques spécialisées dans le soin aux toxicomanes peuvent prescrire et délivrer de la méthadone. |
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