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Quand la drogue n'est plus un jeu

Prévention de la toxicomanie

Tout en constatant les effets de la consommation de drogues par les jeunes, il faut aussi garder en tête que relativement peu de jeunes sont dépendants de la drogue… et s’en souvenir si on trouve un joint dans les poches de son enfant.

Même, s’il n’existe pas de méthode garantie pour prévenir les problèmes de drogues, souvenez-vous que vous avez un rôle de premier plant à jouer.

Au jeu important de la prévention des drogues, les pièces nécessaires sont :

· Une personnalité forte (une bonne confiance en soi et la capacité de se prendre en main sont des éléments nécessaires pour faire les bons choix dans la vie, dont les choix à faire devant la consommation de drogues).

Votre enfant peut prendre des drogues :

- pour faire comme les autres;
- pour s’aider à être plus à l’aise dans son milieu;
- pour marquer son appartenance à un groupe;
- par contestation envers ces milieux.

· Une bonne connaissance des drogues et de leurs effets (informez-le sur ces produits, le plus objectivement possible. Chercher la bonne information sur les drogues vous permettra de voir les dangers réels, peut-être même de dédramatiser certaines croyances…)

Pour prévenir la toxicomanie chez les adolescents, le meilleur moyen est de fournir une information honnête reposant sur des faits. Les tactiques alarmistes ne marchent pas et donnent souvent l’effet contraire. En présence de désinformation, les adolescents négligeront  complètement nos mises en garde et s’exposeront à des dangers réels. 

Par contre, des études indiquent que les élèves qui arrêtent de consommer des drogues le font souvent par souci de leur santé et à cause des aspects négatifs de ces expériences. Pour être efficace, les programmes de prévention doivent respecter la capacité des adolescents de comprendre, d’analyser et d’évaluer des options. 

On dit que la toxicomanie est fortement associée à des expériences négatives pendant l’enfance comme : des violences sexuelles, physiques ou psychologiques. L’adolescent aura grandi avec un père ou une mère atteint de dépression chronique, de maladie mentale ou ayant des tendances suicidaires, incarcéré, toxicomane ou absent (un parent qui n’est pas présent à toutes fins pratiques pour l’enfant) ou dans un contexte où la mère était l’objet de violence physique.

Veiller à ce que les enfants grandissent dans les milieux sains constitue probablement le moyen le plus efficace de prévenir le problème de la toxicomanie. 
On dit que la prévention c’est d’abord, un bon modèle parental.

Bien des toxicomanes ont vu leurs parents prendre de la drogue. Nous pouvons croire que s’ils voient leurs parents le faire, ils courts plus de risques d’en faire autant.
Montrez l’exemple.

D’informer vos jeunes des dangers reliés à la consommation des drogues, très tôt dans la vie est un plus car ils associent drogue à ceux qui lâchent l’école, à ceux qui gâchent leur vie. Il faut les renseigner sans succomber à la tentation d’en mettre plus qu’il n’en faut.
Parlez-en.

Ne perdez pas votre crédibilité en exagérant les méfaits des drogues. Les jeunes sont renseignés. Si vous voulez leur apprendre quelque chose, assurez-vous que vos dires soient véridiques.
Ne dramatisez pas.

Parlez ouvertement des conséquences possibles sur leur vie.
… mais ne banalisez rien non plus!
 

Quand des problèmes surgissent

Quand des problèmes surgissent 
When problems emerge

 Certains adolescents développeront des rapports malsains avec les substances. Nous sommes impuissants à changer cette réalité, mais nous pouvons avoir un effet sur la manière dont sont abordés ces situations. Si vous remarquez qu’un adolescent semble consommer de la drogue, vous avez le pouvoir de lui venir en aide. Le plus important est de ne pas ignorer la situation, et d’acquérir toute l’information possible sur le sujet.

Quelques pistes de solution si vous soupçonnez une consommation de substances :
 

  • Ne vous blâmez pas, vous n’avez pas à vous le reprocher.

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  • Essayez d’éviter la panique et les réactions excessives. Votre inquiétude est justifiée, mais il est inutile de crier ou de vous fâcher. Il est plus positif de concentrer vos efforts sur l’amélioration de la situation actuelle.

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  • Informez-vous pour connaître les faits sur les substances et les effets.

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  • Essayez de découvrir l’étendue de la consommation de substances s’agissait-il d’une simple expérience ou y a-t-il des chances qu’elle continue ou s’aggrave? 

  • On a dit que l’abus des drogues est le signe d’un problème plus profond.
     
  • Choisissez le bon moment pour parler à l’adolescent et soyez sincère. Exprimez vos craintes et vos incertitudes, montrez que vous êtes concerné; 

  • ne donnez pas de leçon et ne jugez pas. 
    Cette attitude permettra à l’adolescent de se confier à vous plus facilement s’il a des problèmes ou a besoin de conseils.
     
  • Vérifiez s’il y a des raisons particulières à sa consommation de drogues et si son usage de drogues lui a causé des problèmes;

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  • Surtout, gardez le contact avec votre enfant. C’est la meilleure façon de l’accompagner dans ses expériences ou de l’aider dans ses problèmes;

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  • Adoptez une attitude de confiance envers votre enfant : rappelez-vous qu’il essaie de faire du mieux qu’il peut avec sa vie.

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  • Par contre, si vos rapports sont déjà tendus (atmosphère prolongée de disputes ou de frictions) il peut être sage de consulter un ami, un intervenant, un conseiller professionnel qui peuvent aborder le problème sans trop de tension. 
Sources:
Si votre enfant se droguait
Texte L’abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes


Si, après vérification, vous concluez que votre enfant fait un usage abusif de drogues :

  • Assurez-le que vous allez l’aider à se sortir de son problème;

  • N’hésitez pas à le diriger vers des ressources compétentes;

  • Utilisez des arguments efficaces pour l’amener à consulter ces personnes. Gardez en tête que, même si vous pouvez dans une certaine mesure faire confiance à votre jeune, il est maintenant aux prises avec un problème qui peut le pousser à vous mentir, et même à vous manipuler.
Ce n’est surtout pas le temps de vous culpabiliser. 
Les parents ne sont pas les seuls responsables du comportement de leur jeune. 
D’autres que vous et d’autres situations que celles vécues à la maison sont entrées en ligne de compte.


 
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